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seance photo boudoir

« Si j’ai voulu vivre cette expérience boudoir c’est parce que je pense que le corps humain est une incroyable machine, qui même chouchoutée avec le plus grand soin, est appelé à s’user. Les marques du temps ne font pas de cadeau. C’est pourquoi immortaliser ce corps à un instant “T” était important pour moi. Par moments « creux », où j’ai moins confiance en moi, j’avais besoin de 

faire éclore ce corps de femme, cette enveloppe charnelle, de cette femme de 32 ans. Pour ensuite pouvoir puiser dans cette expérience à souhait, pour rebooster cette confiance.

 

Bien évidemment, j’avais peur de ne pas être aussi photogénique que les autres, de ne pas savoir adopter les bonnes poses ou reproduire ce qu’on me demandait. Comme la quasi-totalité des femmes, j’ai des complexes : Mes jambes, mon nez et mes paupières tombantes.

Ornella a tout pris en compte. Elle mesure précisément l’importance de l’expérience et a bien connaissance que celle-ci est, pour certaines d’entre nous, équivalente à une thérapie. Elle compose avec le corps qu’elle a en face d’elle, tout est sur-mesure.

 

Le guide de préparation que l’on reçoit avant le shooting est d’un soutien extraordinaire. Je conseille de le lire et même de le relire plusieurs fois, avant de le mettre en pratique. Chaque conseil est judicieux. Il ne se veut pas directif, mais au contraire, il vient en appui. Et quel appui ! Surtout la veille du jour J, lorsqu’on se rend compte que l’expérience est toute proche. Il permet de savoir comment cela va se dérouler, ce qu’il va s’y produire, ce qu’on attend de vous, ce que vous pouvez attendre d’Ornella également.

 

Alors bien sûr, cela ne m’a pas empêchée d’être stressée. C’est dans ma personnalité d’être stressée, face à une situation inconnue. J’appréhendais la rencontre, la mise en place, etc.

Et puis, on appuie sur la sonnette, une porte s’ouvre et Ornella vous accueille si chaleureusement, vous parle si naturellement, qu’une fois le seuil de la porte passé, vous vous sentez en confiance. L’expérience peut débuter.

 

La séance se déroule en deux temps, tout d’abord on discute, Ornella me pose plusieurs questions. En ce qui me concerne, ce moment est très important. D’une part, parce qu’elle apprend à vous découvrir, en posant des questions, en donnant le change. C’est une sorte de premier déshabillage, qui prend tout son intérêt pour la suite. Ornella capture des clichés certes, mais elle les harmonise avec une personnalité.

Et d’autre part, vous découvrez qui est Ornella, ce qui la motive, la passionne. Elle instaure ce climat de « mettons nous à l’aise, on y va tranquille ». La mise en confiance, l’écoute, la compréhension : autant de mots pour qualifier cette demi-heure si primordiale.

 

Quand on n’a pas l’habitude de se faire prendre en photo, les 10 premières minutes sont toujours stressantes. Et pourtant, je me suis tout de suite sentie guidée et écoutée. 

Ensuite, on laisse place à la bonne humeur et même à la détente. La musique d’ambiance, le calme, les rires aussi : Chaque détail a son importance. Ornella prend le temps de placer, de conseiller. De répéter au besoin, même reprendre à zéro, une séquence. C’est extrêmement agréable.

J’ai tellement apprécié tout ce qu’elle peut faire ressortir de nous. Mais aussi toute la créativité qu’elle peut aller chercher sur une entrée de couloir, une cage d’escaliers et une chambre. On a cette impression de source inépuisable. Et c’est très agréable de ne pas avoir affaire à quelqu’un qui se dise : « Et maintenant qu’est-ce qu’on ferait bien ? ». Tout est fluide.

 

Cet échange « artiste – sujet », c’est découvrir que toutes les femmes sont belles. Aussi belle que la personne derrière l’appareil photo.

J’ai expérimenté le retour à un bien-être corporel, une re-découverte d’un sex-appeal parfois

encrassé par les habitudes du quotidien.

Humainement, ce qui se déroule durant cette séance est très enrichissant. C’est une introspection physique, mais aussi psychique. Ornella va toucher des points sensibles, soulève des questionnements. D’ailleurs, elle n’hésite pas durant la séance à échanger, à débattre. C’est bien plus qu’une séance photo boudoir. C’est une réelle expérience!

 

La séance boudoir terminée, j’étais comme un linge propre, sorti de la machine. Je me sentais fraîche, prête pour attaquer une nouvelle partie de ma vie. J’avais passé un vrai bon moment, et je me sentais bien.

J’ai pu me rendre compte qu’on doit vivre pour soi, pour se plaire à soi. On n’est pas parfaite, mais on peut s’aimer telle que l’on est, même si on n’a plus 20 ou 25 ans. 

Et on peut même se prendre pour Beyoncé :D

 

Quelques semaines plus tard, vient ce moment tant attendu de la révélation. Ce moment a une double saveur : Celui d’un remake (en moins puissant) de l’avant-séance photo, c'est-à-dire un peu stressée, mêlé à l’excitation de la découverte.

 

J’avais des attentes, comme celle de repartir avec des photos de moi, dans lesquelles je me découvre. On ne se voit jamais de dos, ni couchée sur un lit à plat ventre. A travers cette expérience, on se rend compte qu’on peut avoir certains complexes sur tout ce qu’on voit de face dans le miroir tous les jours, mais on aperçoit et dénude des parties de notre corps (l’arrière) qu’on ne voit jamais.

A partir de là, on peut tenter d’entrer dans un équilibre où on délaisse les complexes insurmontables pour se focaliser sur ces parties inexplorées.

 

On sait que l’artiste aura fait son travail, mais il ne peut mettre en valeur que ce qu’il a entre les mains.

Je m’assois sur ce superbe canapé, face à un écran. Cette bulle recréée par Ornella, dans laquelle on a immergé pendant le temps d’une séance photos, reprend vie. C’est à nouveau, elle et moi. Personne d’autre pour inoculer un avis, un regard, un jugement.

Et ce sentiment du « je suis seule et je suis là pour moi » est accentué lorsque l’écran s’allume, l’obscurité se fait dans la pièce et vous, installée sur le divan, seule. Sur un fond sonore, Ornella se tient dans le fond de la pièce, afin de faire défiler les clichés en nous laissant toute notre intimité.

 

Première photo : « Est-ce vraiment moi ? », deuxième photo « Wouaw quel superbe travail », quinzième photo « J’aime cette mise en valeur », cinquantième « Je suis pas mal en fait » …L’exercice est tellement bien exécuté qu’on ne peut que s’admirer, et pourquoi pas, recommencer à s’aimer. C’est le début d’un nouvel amour.

 

On pensait se connaître, on observe ces photographies boudoir, on les repasse en boucle, et puis on réapprend à s’apprécier. C’est inévitable. Ce petit bouton sur ce visage, c’est bien le mien, ainsi que ces mains, ces jambes que j’aime un peu moins mais qui ne sont finalement pas si mal. Et ce grain de beauté mal placé donne tout son effet aussi. On prend conscience de la beauté qu’un corps mis en évidence peut rendre.

 

Ensuite, il faut choisir, sur quelles photos notre choix va se porter. Le premier écrémage est plutôt aisé : On met de côté les photos qu’on aime moins. Mais au fur et à mesure que le nombre diminue, on s’aime de plus en plus.

Ornella n’émet jamais de jugement, mais elle aide avec des critères objectifs : un bras plus tendu, un décor plus ajusté, une tête un peu trop penchée…

Et finalement, elles sont là. La sélection est faite et la jauge d’autosatisfaction personnelle reboostée au maximum.

 

Cette expérience, je la recommande à toutes les femmes : Celles qui se sentent belles et qui veulent immortaliser un moment de vie, celles qui se sentent moins jolies ou en manque de confiance en elles, les complexées, les perdues, les déprimées, les plus matures… Parce que toutes les femmes sont belles, toutes.

N’ayez pas peur, sautez le pas. Il n’y a aucune déception, sinon celle de ne pas l’avoir fait.»

 

Mme D.

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